photo copyright : artprism/ inauguration Groupe SR conseil / agence poisson d’avril
Cette chorégraphie est tout en sensibilité et en poésie : un très léger bercement, de légers frémissements, de grandes envolées, elle embarque les spectateurs dans un rêve. Elle est en osmose complète avec la musique, le « Clair de lune » de Debussy : une petite note aigue et c’est un grand saut, un retour dans les graves, et ce sont des ondulations des ailes magiques ; la connexion des deux arts qui se subliment l’un et l’autre, multiplie les émotions ressenties. Elle est de l’ordre du merveilleux, de l’irréel, elle éveille un imaginaire, fait entrer les spectateurs dans un état contemplatif, un instant de paix hors du temps, un rêve.
De retour sur Terre, les danseurs vont circuler dans le public, envelopper au creux de leurs ailes, adultes, séniors, enfants, personnes en situation de handicap… Meme si le «spectacle» semble fini, il reste une trace de ce passage, une trace que nous allons prolonger en union avec le public : comme un caillou lancé dans l’eau, créant des ondes qui se propagent, nous allons poursuivre la propagation de l’émerveillement, de l’extase, des étoiles et des sourires en venant à la rencontre du public. Ainsi, les danseurs vont inviter à vivre un moment hors du temps, à l’image de l’apesanteur générée par la danse verticale…
Dans le cocon formé par les ailes refermées sur une personne, les danseurs vont questionner sur l’imaginaire que ces anges ont réveillé, questionner sur les émotions ressenties, les répéter, les exprimer, puis conclure :
« Vivons notre humanité en harmonie les uns avec les autres … entre TERRE et CIEL ».
Si la séquence de danse verticale est écrite, la séquence immersive, participative s’adapte au lieu, au thème de la représentation, au public, à la demande de l’organisateur … Elle est une option.